Claude Gans

Claude Gans est né à Neuilly sur Seine/Paris.

Il n’est pas écrivain, il se dit « conteur d’histoires » …. Celles des autres.

Il vit la Deuxième Guerre mondiale et la déportation de parents proches et éloignés, passant de l’enfance à la mêlée d’adultes alors qu’il n’a qu’une dizaine d’années. En 1943, à l’âge de 12 ans, il se retrouve à Lacépède, bastille lugubre et séjour mouroir pour « certains enfants ».  Grâce à une organisation juive, il s’évade avec l’aide d’un passeur espagnol.

De Marmande à Barcelone, il fuit à travers champs dans l’obscurité de la nuit, dans la neige et les intempéries. À pied, ils traversent les lignes nazies puis les Pyrénées et la frontière, fuyant les patrouilles allemandes occupant les lignes de démarcation, ceci pour rallier son père à Barcelone, lui-même rescapé du camp de Miranda.

Après un court séjour en Espagne avec son père, il rejoint sa mère aux États-Unis, misérable dans les communs d’un bateau le « Serpapinto », avec d’autres enfants réfugiés. En pleine guerre, ils naviguent de Lisbonne vers le Nouveau Monde et débarquent à Philadelphie.

Arrivé à Philadelphie, il est mis en quarantaine et laissé à pourrir seul pendant de longues semaines par sa mère, devenue américaine, mais qui n’a que faire de ce rejeton.  Le jeune francillon apprend la dure réalité de la rue . Dans le Bronx, seule la loi du plus fort règne. Il fait ses classes en solitaire, gagne sa vie et apprend l’anglais en cirant les chaussures des passants. Parachuté dans une école new-yorkaise (PS59) en anglais, qu’il ne connaissait il doit s’adapter très vite à sa nouvelle vie. Là il prit plus de coups que de culture.

Après quelques années, la guerre ayant fait son cours, il est rappelé par son père en France et se retrouve sur les bancs du Lycée Claude Bernard à Paris où il suit en français ses études ; sans grand succès car plongé dans une langue qu’il n’avait pas apprise. C’est à nouveaul l’’échec. À seize ans, sa culture n’ayant PAS atteint le stade d’un illettré, son père ayant d’autres « chattes » à fouetter, il est chassé du foyer. Alors la rue redevient son territoire.

Autodidacte il parvient à combler ses lacunes intellectuelles par une boulimie de lectures et de recherches didactique.

Il accomplit son service militaire obligatoire, parvient au grade de Capitaine et termine son incorporation comme Officier de liaison au SHAPE (Suprême Headquarter Allied Powers in Europe – quartier Général des Forces Alliées en Europe).

Self made boy, mais sans diplôme, il reste sur le banc des carrières..

Revenu dans le civil, enfin le vent tourne !

Début des années cinquante, entouré d’un ami intellectuel qui lui fait voir le levier de l’éducation, il émigre au Canada et partage l’aventure en partant de l’Alaska à travers les États-Unis puis la jungle sud-américaine. Ils atterrissent au fond du Brésil puis repartent jusqu’à la Pointe de Feu.

Il est recruté par la plus grande compagnie d’assurances de l’époque et réussit plusieurs années de suite, un parcours d’élite à Vancouver : premier commercial sur 5’000 participants. Il converse en plusieurs langues (Français, Anglais, Allemand Espagnol) un atout non négligeable à l’époque des grandes migrations.

Son expérience de grand voyageur aidant, il devient membre de la National Geographic Society et du Gibraltar Club.

Il repart en Grande-Bretagne et travaille pour diverses sociétés d’assurances, puis envoyé en Suisse en 1961, il y découvre enfin son havre et décide d’y faire carrière.

Il crée une Société dans les arts Graphiques, employant 150 personnes. Il est confronté au milieu des peintres et du monde graphique en publiant et éditant des livres et des catalogues de peinture ou de marketing pour de grandes multinationales ou sociétés suisses. Il commerce dans toute l’Europe, ce qui était peu commun à cette époque.

Il devient suisse en 1963.

Ayant vendu son entreprise en 2002, il se consacre entièrement à la littérature en privilégiant ses ouvrages.

Aujourd’hui retraité, grand voyageur sur les 4 continents, assoiffé de connaissances tant sur les humanités que sur la technologie moderne et les facettes de la litérature, toujours à l’écoute de l’Homme, Claude Gans ancre ses textes dans le réel par de multiples références géographiques et scientifiques. Il recherche par ses écrits une vision humaine à la médecine, décrit les techniques de pointe, mais aussi l’engagement altruiste de ses personnages qui sont fouillés et n’hésitent en rien afin de poursuivre leurs objectifs.

Il dénonce le rôle subjectif et violent des médias et les horreurs criminelles.

En fin de compte il se considère un « griot » moderne, poursuit dans ses texte les travers, l’injustice et aussi le droit au bonheur.

Les livres

 
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Kahun et Tiretoi

Deux Monstres : un aventurier, colosse irascible et la bête Tiretoi, un monumental dogue. Leur rencontre : la fureur de vivre.Aventurier de cinquante ans et des poussières, le géant se regardait dans un miroir ; cogneur aux dimensions démesurées, le visage massif grêlé de cicatrices. Une honte. Seule conviction dans le cœur : il était un raté, un « loser » monomaniaque, obstinément malchanceux.L’amour et les sentiments ? Une faillite distillée par une harpie au cœur de pierre. Le foyer ? Une geôle comme dortoir.
Pourtant l’homme se récitait Baudelaire et Ronsard, il lisait Molière et Steinbeck en anglais dans le texte. Sa vie durant il rêva de liberté, d’espaces et d’ailleurs.
Le destin l’avait oublié. Ainsi à longueur d’année, traînait-il son spleen priant le hasard.

Et voilà qu’altruiste, un ange passe et… la fortune lui tombe du ciel. Alors il décide de tout bouleverser et de changer le corps et l’esprit. Sur les routes il rencontre, non point l’âme sœur, mais un monstrueux et gigantesque cabot plus laid que le diable : L’Einstein canidé, l’ami qui complice, l’assistera et changera son avenir.
Tiretoi est une bête meurtrie, abusée, une tête de lion, cent kilos de muscles, des crocs à broyer des pierres, l’instinct doublé d’une intelligence exceptionnelle. L’animal n’aura que fidélité envers son maître. Deux êtres qui devinrent l’opprobre de leurs adversaires. Le hasard les réunit dans une même tendresse. L’aventure est au rendez-vous et l’amour à la pelle.

L’Amnésique de la tour

Dolcina a seize ans, une éblouissante fleur tropicale, héritière d’une famille mexicaine illustre et très fortunée. La belle demeure dans une société ultra fermée, un milieu conservateur et religieux.

Malgré cet entourage clos, elle tombe amoureuse folle d’un virtuose français. Le beau jeune homme, concertiste et soliste mondialement connu, n’est pourtant du goût de la famille. Il est brutalement éconduit, désavoué par un père profondément catholique et pratiquant. Le « novio » en question étant pour son désarroi non seulement allochtone mais juif.

À la veille de la Deuxième Guerre mondiale, la jeune fille dans un geste de folie abandonne sa famille et son pays. Elle court rejoindre cet amour fou dans une Europe occupée et en plein nazisme.

Elle se retrouve, après un voyage épique et une traversée d’océan difficile, dans le dernier Pullman Orient Express, alors que toutes les frontières se verrouillent pour de longues années. Le train subit un bombardement de Stukas à la frontière tchèque.
Blessée, elle perd la mémoire. On retrouve alors cette beauté sans identification à Prague alors que toutes les communications internationales sont coupées.

Les années s’écoulent, la passion couve. Le souvenir frémit sous la cendre.
Le drame prend de l’ampleur dans une époque où le monde est à feu et à sang et où les nations s’entr’égorgent.
Dictatures, communisme, capitalisme : un bouillonnement féroce d’ambitions incendiées par le monde des médias , monde sans scrupule dont les victimes seront ces romantiques d’un autre temps

Le destin et la nature feront le reste dans une aventure sanglante aux rebondissements angoissants.

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Les Noces de Cendres

Roman policier

Par quel hasard le Rubis Star of Mandalay, se trouvait-il sur le “Monstre de la Gare” ?

Par quel parcours cette bourgeoise se retrouva-t-elle SDF ?

L’illustre professeur Lecoq parviendra-t-il à éluder les mystères de cette femme trouvée mourante ?

Sous hypnose, la patiente de l’Unité spéciale de soins dévoilera-t-elle enfin son histoire ?

Par quel stratagème et pourquoi donc l’urgentiste docteur Latium organise-t-il une chasse à l’homme
en une folle équipée à Nice ?

Qui donc a bien pu tuer cette jolie princesse indienne, fille de la Maharani ?

De la passion au crime …. Les rétributions de Pluton et les bienfaits de Cupidon sauront vous intriguer
dans ce roman policier aux subtils rebondissements.

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L’Ascenseur

La Lecture du Livre L’Ascenseur est de celles qui se lit d’un trait.
Drame psychologique qui pourrait arriver à n’importe qui.
Un ascenseur se bloque avec deux personnes à bord, un soir avant Noël.
Les événements découlent du Hasard et transforment les personnages au-delà de leur destinée.
La lecture est de celles que l’on commence et qui se lit d’un trait tant l’enchaînement des situation est fort et incontournable.

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L’Apôtre allemand de Lucifer

Roman historique

Élite d’une certaine société allemande, orgueilleux, beaux et nantis, certains de leur grandiose destin, leur liaison aurait été incontournable.

Advint le National Socialisme et tout bascula dans l’abject.
Le narrateur est un allemand nazi qui raconte après la guerre, son vil parcours à un confident juif sioniste.
Deux êtres aussi décalé que la tarentule et le lépidoptère. Une coïncidence morbide ou un couac du destin.

Ce nazi repenti est bourreau mais aussi victime. Il raconte l’horreur des camps de concentration construisant une atmosphère sordide sur Auschwitz et Ravensbrück, anales dites inexplicables et restant inexpliquées : La Shoah.

De la passion à la haine, des trahisons et des meurtres de folie furieuse, l’enchaînement des événements et l’intrigue créent un suspense qui se décante dans une fatalité dont les miasmes se terrent dans l’enfer de la déportation.
Les personnages sont mus par un violent ensorcèlement d’ambivalence mais c’est aussi une étude de caractères, un legs étrange et un retour dans l’Histoire car ce roman décrit les faits incontestables qu’endurèrent les martyrs pendant la Deuxième Guerre mondiale.

N’Golo

Un doux dingue ? NON.
Pas non plus un illuminé.
Ni une quelconque imitation de conquistador.
N’Golo est africain; un génie noir, Einstein,
Gandi, Mozart et Henri IV malaxés dans le
même ovule !!

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